J’ai égaré ce souvenir
Où tes yeux fuient, tes mains tremblent,
Une nuit de plus pour en souffrir.
Tiens ma main fermement
Pour m’empêcher de sortir.
Je veux combler ton absence,
Brûler mes rêves, garder les idées claires.
Je dois courir au plus vite
Pour sauver ma peau de tes sbires.
Une poursuite sans fin qui m’engourdit.
La sueur sur le front,
Mon cœur frappe fort,
Palpite quand tes murmures crépitent.
Derrière les murs, le silence.
On y a cru un peu trop fort.
A toi, à tes joies, à tes remords
Je dois te dire que j’y crois encore.
Ton remède, c’est le volume des gens.
Le bruit du vent.
Si tes voix sont impénétrables,
Je ne suis pas imperméable
Poreux par le sang, peureux par mes sens,
Au moindre fracas, au moindre tracas
Empêche moi de partir.
Prends le contrôle, fait moi taire
Que je garde le calme, que je reste digne
Quand déjà je pense à demain.
Un envol comme une dernière danse.
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