L’été à Bucarest est chaud, très chaud. Avec des températures approchant les 40°C, difficile de se mouvoir le long des immenses avenues qui rappellent tristement l’ère communiste. Pourtant, la capitale roumaine recèle de multiples influences et dévoile des bijoux d’architecture à chaque coin de rues si l’on excepte quelques blockaus de béton. La plupart des demeures sont mal entretenues (les quelques musées moins exposés pour preuve de cette décrépitude) mais se révèlent charmantes avec leurs frontons en haut-relief et leurs toitures travaillées. L’architecture de la capitale roumaine est démesurée par l’ampleur de ses principaux bâtiments, comme en témoigne le Parlement, projet décidé par Ceausescu, dont la taille dépasse la Pyramide de Kheops. Le soir venue, la ville change de visage et montre tout son dynamisme avec une jeunesse en quête de fraicheur sur les terrasses de la vieille ville. Bars bondés et tenues légères, on y rêve de flirts et de sérénité.
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